Des évaluations formatives à la place des examens
Les examens doivent être remplacés par des évaluations formatives. De nombreux problèmes se posent dans l’organisation des cours en ligne et beaucoup d’étudiant.e.s ne bénéficient pas d’un environnement d’étude adéquat à la maison. Organiser des examens classiques provoquerait l’échec de nombreux.ses étudiant.e.s et aggraverait les inégalités sociales. Signe notre pétition en cliquant ici.
Confiné.e.s mais pas isolé.e.s – Les numéros d’urgence à retenir
Durant cette période difficile, les inégalités dans la population se marquent d’autant plus. Pour combler les failles du système, les initiatives solidaires se multiplient à celles déjà existantes et peuvent se révéler utiles à tou.te.s.
Dans nos lieux de vie restreints (si l’on a déjà la chance d’avoir un toit sur la tête), les tensions peuvent augmenter et rapidement devenir insoutenables : pressions familiales, violences conjugales, perte de revenus, dépression, addictions,…
Si l’on prend le cas des violences faites aux femmes par exemple, les appels à la ligne d’écoute d’urgence spécialisée sont en hausse de 25 à 30% en Belgique*. Concernant les pertes de revenus, les témoignages de détresse financière se multiplient aussi, y compris au niveau des étudiant.e.s.
Comac demande une réduction de la matière d’examen et l’organisation de remédiations
Comac, le mouvement étudiant du PTB, estime que la matière évaluée lors des examens doit être réduite. “Le confinement pénalise les nombreux étudiants qui ne bénéficient pas d’un environnement d’étude adéquat chez eux”, estime le président de Comac, Max Vancauwenberge, qui ajoute que beaucoup d’étudiants se plaignent également de nombreux problèmes lors du passage aux cours en ligne. “Des remédiations doivent être organisées dès que possible afin de permettre aux étudiants de rattrapper leur retard et d’assurer la qualité de l’enseignement”, explique le président de Comac.
Comment le coronavirus expose les contradictions du système (mais aussi les germes d'une autre société)
En ce moment même, beaucoup de personnes sont confinées chez elles. Cependant, la société ne s’est pas arrêtée pour autant. C’est même précisément en temps de crise qu’elle change vitesse grand V. Chaque jour, nous réalisons un peu plus ce que la crise sanitaire nous apprend sur le monde et comment nous pourrions le changer.
Le marxisme: une alternative au status quo
Le mardi 10 mars, Comac et le cercle libéral LVSV organisaient un débat confrontant deux visions opposées de la société: le Libéralisme et le Marxisme. Environ 400 personnes ont assistés au débat entre Raoul Hedebouw (PVDA) et Egbert Lachaert (Open VLD) dans l’auditoire Max Weber.
Une chose est apparue évidente ce soir-là: le Libéralisme n'a pas de solution concrète pour résoudre la pauvreté, lutter contre le changement climatique et construire une véritable démocratie. Afin de pouvoir répondre à ces problématiques, nous devons nous tourner vers le Marxisme.
Le débat était modéré par Ana Van Liedekerke (rédactrice en chef du magazine étudiant Veto).
4 arguments pour l’annulation des demandes de remboursement des aides reçues
Hier dans la presse, la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny annonçait que des centaines d’étudiant.e.s précaires allaient devoir rembourser des bourses reçues il y a 2 ans. Avec le Décret Paysage, le critère de réussite pour l’octroi d’une bourse a en effet été remplacé par le critère de « finançabilité ». Des étudiant.e.s peuvent donc recevoir une bourse, et apprendre 2 ans plus tard qu’ils.elles sont reconnu.e.s comme « non-finançables »[*]. Voici 4 arguments qui démontrent que la ministre doit annuler les demandes de remboursement des aides reçues.
Les 4 arguments faux de Glatigny pour ne pas prendre en main la précarité étudiante
Dans l’émission “C’est pas tous les jours dimanche” d’hier, la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny était en débat face à des étudiantes dans la précarité. Elles lui ont expliqué l’impact énorme de leur situation sur leurs études. Elle a utilisé quatre arguments faux pour justifier qu’elle ne va pas prendre en main la précarité étudiante.
Glatigny s’attaque à l’enseignement supérieur
C’est une première : une politicienne MR, Valérie Glatigny, devient ministre de l’enseignement supérieur pour la Communauté française. Dans une récente interview, elle a annoncé les grandes lignes de sa politique : continuer à sous-financer l’enseignement supérieur, augmenter le minerval pour les étudiant.e.s étranger.ère.s et faire un pas vers l’instauration de tests à l’entrée des études. Direction un enseignement élitiste.
The Deal of the Century : le plan de Trump pour rayer la Palestine de la carte
Le président américain, Donald Trump, a préparé un plan ambitieux pour, selon ses dires, conclure la paix entre Israël et la Palestine. Pour ce faire, il n’annonça rien de moins que « le deal du siècle », un plan à grande échelle dont les grandes lignes sont devenues évidentes ces dernières semaines. Le plan rentre clairement dans sa vision géopolitique pour redessiner les rapports de pouvoir dans le monde dans l’intérêt des Etats-Unis. Faire en sorte que les Palestiniens renoncent définitivement à leurs droits semble être l’objectif de Trump.
Scandale à l'ULB : la conséquence d'une vision élitiste de l'enseignement
Lundi dernier, un document de 97 pages créé par le Bureau des Etudiants en Médecine de l’ULB sortait dans la presse. On pouvait y découvrir le quotidien glaçant des étudiant.e.s en sciences dentaires, et le harcèlement, les insultes, le sexisme et le racisme qui y vivait. Ce samedi 8 juin, on apprend que le problème s’étend aussi à d’autres facultés.