Comac, le mouvement étudiant du PTB, estime que la matière évaluée lors des examens doit être réduite. “Le confinement pénalise les nombreux étudiants qui ne bénéficient pas d’un environnement d’étude adéquat chez eux”, estime le président de Comac, Max Vancauwenberge, qui ajoute que beaucoup d’étudiants se plaignent également de nombreux problèmes lors du passage aux cours en ligne. “Des remédiations doivent être organisées dès que possible afin de permettre aux étudiants de rattrapper leur retard et d’assurer la qualité de l’enseignement”, explique le président de Comac.
Alors que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles doit prendre aujourd’hui des décisions cruciales concernant les examens, Comac avance qu’il est nécessaire de réduire la matière évaluée lors des examens afin d’éviter de renforcer les inégalités sociales dans l’enseignement supérieur. “Nous recevons de nombreux témoignages d’étudiants qui ne sont pas en mesure de suivre les cours en ligne et d’étudier”, présente le président de Comac. “Les étudiants issus de milieux défavorisés sont particulièrement pénalisés”, continue Max Vancauwenberge, qui craint que “le confinement se transforme en une opération de sélection sociale.”
Les étudiants et les professeurs ont dû s’adapter du jour au lendemain au confinement et aux cours en ligne, avec inévitablement beaucoup de dysfonctionnements. “Un cours en ligne n’est pas un cours. Être en classe ou en auditoire avec le professeur, pouvoir poser des questions, demander conseil, est très différent que d’être seul chez soi”, avance le président de Comac. Max Vancauwenberge pointe également les incertitudes et le stress de la situation dans laquelle se retrouvent les étudiants. “La situation sanitaire, le confinement, les problèmes rencontrés dans le passage aux cours en ligne et l’incertitude concernant les examens ne constituent pas un cadre propice à la réussite.”
Comac avance aussi l’absolue nécessité d’organiser des remédiations dès que possible pour les étudiants qui le souhaitent et en ont besoin. “Nous devons permettre aux étudiants de rattrapper un éventuel retard. Ceci afin de garantir la qualité de l’enseignement”, conclut le président de Comac. L’ensemble de chaque cursus académique devra ensuite être réorganisé en prenant en compte l’année 2020.