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Est-ce que le gouvernement veut en finir avec la précarité étudiante ou seulement trouver des cache-misère ?

La précarité étudiante est un problème de société. Pour y pallier, 80% des étudiants demandent une diminution du minerval, la ministre et la majorité PS-MR-Ecolo s’y opposent et répondent qu’il vaut mieux des « mesures ciblées ». Mais quelle vision se cache derrière cet argument maintes fois répété par Valérie Glatigny ?

Pourquoi les étudiant·e·s ont raison de s’opposer à un confinement intenable et injuste

Depuis le début de la crise, les actes et les choix du gouvernement révèlent plus que jamais leur vision de la société et de l'enseignement. Les lobbys économiques mènent la danse et notre vie sociale continue d’en faire les frais. La précarité et le mal-être des étudiant·e·s sont constamment sous-estimés, voire normalisés. Et la seule réponse au décrochage scolaire est de nous dire de “garder le rythme”. Depuis des semaines les étudiant·e·s se mobilisent et rejettent un confinement intenable et injuste. A Mons, Louvain-la-Neuve, Bruxelles, Namur, les cris de révolte sont les mêmes : “On n’en peut plus et on continuera à se faire entendre”.

Les sans-papiers en résistance contre l'arbitraire politique

Gil Puystiens et Felix Kumps

À Bruxelles, depuis le 30 janvier, plus d'une centaine de sans-papiers dorment dans des conditions misérables dans l'église du Béguinage. De nombreuses personnes sans-papiers ont aussi trouvé refuge dans le restaurant de l'ULB et, depuis le 19 février, à la cafétéria de la VUB. La plupart d'entre elles ne sont toutefois pas sans logement ; leur but, ici, est avant tout de faire entendre leur voix sur le plan politique. Après tout, ce sont des personnes qui vivent et travaillent en Belgique depuis des années et y ont fait leur vie. Et pourtant, elles n'ont toujours pas de permis de séjour légal, ce qui fait qu'elles sont exploitées sur le marché du logement et du travail. C'est la raison pour laquelle ils et elles sont entrés en résistance. Une résistance que personne n'entend, mais qui sert pourtant à l'ensemble des travailleurs. Les étudiants de Comac se rendent chaque semaine dans les lieux occupés, non seulement par solidarité, mais aussi pour donner aux personnes sans-papiers un canal pour faire entendre leur voix.

Deux ans après les grèves pour le climat : quel futur pour le mouvement climatique ?

Pour le climat, il est moins une. Si nous voulons le sauver, il nous faut des mesures. Pas demain, mais maintenant. C'est, en substance, le message qui a fait descendre des millions de personnes dans les rues du monde entier en 2018 et 2019, jeunesse en tête. Cependant, si le mouvement pour le climat ne parvient pas à s'unir dans une vision sociale en rupture avec le capitalisme, ce message risque bien de s'évaporer.

8 mars 2021 : Gagnons l’égalité !

A toutes celles et ceux qui veulent gagner l'égalité entre femmes et hommes.
A toutes celles et ceux qui veulent agir contre les violences faites aux femmes.
A toutes celles et ceux qui ont envie de combattre la précarité menstruelle.
A toutes celles et ceux pour qui l'avortement devrait être un droit fondamental.
Dans le cadre du #8mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, avec Comac nous mobiliserons les étudiant.e.s pour des actions dans tout le pays, dans le respect des mesures sanitaires. 

Comac appelle la ministre Glatigny à garantir la finançabilité des étudiants

Une centaine d’étudiants se sont rassemblés à Bruxelles ce matin pour réclamer des perspectives à la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny (MR). Comac, le mouvement étudiants du PTB, souhaite que la finançabilité des étudiants soit garantie pour l’année prochaine, afin que chaque étudiant conserve la possibilité de recommencer son année en cas d’échec.

Pour l'extension du chômage temporaire aux étudiant·e·s jobistes

Plusieurs organisations politiques et syndicales, dont Comac, revendiquent l'extension du chômage temporaire aux jobistes.

Je n'ai pas marché pour le climat pour soutenir des taxes "vertes"

J'ai participé aux grandes manifestations et aux grèves climatiques de l'année dernière parce que notre gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour sauver le climat. Mais je ne suis pas favorable à des taxes "vertes" comme la taxe carbone proposée par la ministre du climat Zakia Khattabi (Ecolo). Plutôt que de faire payer l'ensemble de la population, nous devons nous attaquer aux grands pollueurs.

5 mesures pour qu’aucun·e étudiant·e ne paye la crise

Fin octobre, l’enseignement supérieur passait à nouveau en confinement. Avec cette deuxième vague, les problèmes d’argent, de stress et de cours s’empirent. Alors que pendant la 1ère vague, la ministre de l’enseignement supérieur Valérie Glatigny appelait surtout les étudiant·e·s à “garder le rythme”, il est maintenant temps qu’elle prenne les mesures nécessaires pour qu’aucun·e étudiant·e ne paye la crise. Comac en propose cinq.

Déjà 200 étudiant·e·s inscrit·e·s sur la plateforme "Étudiants solidaires"

Déjà 200 étudiant·e·s se sont inscrits à la plateforme "étudiantssolidaires.be" lancée par Comac. Plusieurs sont déjà allés aider le réseau de maisons médicales Médecine pour le Peuple à Bruxelles, Genk, La Louvière et Charleroi. Ils ont notamment appelé des patients et en ont accueilli d'autres qui devaient se faire tester.

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