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Évaluations formatives: réponses aux questions les plus fréquentes

Les examens doivent être remplacés par des évaluations formatives. Organiser des examens sans prendre la mesure de la situation provoquerait l’échec de nombreux.ses étudiant.e.s et aggraverait les inégalités sociales. Une proposition ambitieuse comme celle-ci appelle de nombreuses questions. Ci-dessous, vous trouverez les réponses aux 10 questions les plus fréquemment posées. Et n'hésite pas à signer notre pétition en cliquant ici.

Nous, étudiants inscrits dans les filières santé, volontaires pour aider le personnel des maisons de repos

Les étudiants inscrits en filières santé font part de leur envie d'aider les infirmières et aides-soignants surchargés de travail dans les maisons de repos.

Le coronavirus aggrave les inégalités dans l’enseignement supérieur

La crise du coronavirus met à l’épreuve notre système, le faisant révéler ses inégalités. Nous assistons à un triste spectacle ou les étudiant.e.s souffrent du confinement pendant que la ministre de l’Enseignement supérieur les encourage à augmenter leur effort pour garantir la qualité de l’enseignement.

Lettre ouverte à la ministre Glatigny : il est impératif de prendre de prendre des mesures ambitieuses

Huit jeunesses politiques et syndicales de tous bords, de la FEL à Comac en passant par EcoloJ, les JS, les EDH, Défi Jeunes, les Jeunes FGTB et l’USE, interpellent la ministre de l’enseignement supérieur, Valérie Glatigny pour qu’elle prenne des mesures fortes. La lettre commune envoyée à la ministre parle des nombreux étudiant.e.s qui se sentent abandonné.e.s, de l’accroissement des inégalités entre étudiant.e.s, de la situation de détresse psychologique et demande à la ministre de prendre réellement en compte les difficultés des étudiant.e.s. Un véritable désaveu de la prise en main de la crise par la ministre. Si elle refuse de prendre en compte les revendications étudiantes, ses partenaires de coalition PS et Ecolo doivent réagir.

Des évaluations formatives à la place des examens

Les examens doivent être remplacés par des évaluations formatives. De nombreux problèmes se posent dans l’organisation des cours en ligne et beaucoup d’étudiant.e.s ne bénéficient pas d’un environnement d’étude adéquat à la maison. Organiser des examens classiques provoquerait l’échec de nombreux.ses étudiant.e.s et aggraverait les inégalités sociales. Signe notre pétition en cliquant ici.

Confiné.e.s mais pas isolé.e.s – Les numéros d’urgence à retenir

Durant cette période difficile, les inégalités dans la population se marquent d’autant plus. Pour combler les failles du système, les initiatives solidaires se multiplient à celles déjà existantes et peuvent se révéler utiles à tou.te.s.

Dans nos lieux de vie restreints (si l’on a déjà la chance d’avoir un toit sur la tête), les tensions peuvent augmenter et rapidement devenir insoutenables : pressions familiales, violences conjugales, perte de revenus, dépression, addictions,…

Si l’on prend le cas des violences faites aux femmes par exemple, les appels à la ligne d’écoute d’urgence spécialisée sont en hausse de 25 à 30% en Belgique*. Concernant les pertes de revenus, les témoignages de détresse financière se multiplient aussi, y compris au niveau des étudiant.e.s.

Comac demande une réduction de la matière d’examen et l’organisation de remédiations

Comac, le mouvement étudiant du PTB, estime que la matière évaluée lors des examens doit être réduite. “Le confinement pénalise les nombreux étudiants qui ne bénéficient pas d’un environnement d’étude adéquat chez eux”, estime le président de Comac, Max Vancauwenberge, qui ajoute que beaucoup d’étudiants se plaignent également de nombreux problèmes lors du passage aux cours en ligne. “Des remédiations doivent être organisées dès que possible afin de permettre aux étudiants de rattrapper leur retard et d’assurer la qualité de l’enseignement”, explique le président de Comac.

Comment le coronavirus expose les contradictions du système (mais aussi les germes d'une autre société)

En ce moment même, beaucoup de personnes sont confinées chez elles. Cependant, la société ne s’est pas arrêtée pour autant. C’est même précisément en temps de crise qu’elle change vitesse grand V.  Chaque jour, nous réalisons un peu plus ce que la crise sanitaire nous apprend sur le monde et comment nous pourrions le changer. 

Le marxisme: une alternative au status quo

Le mardi 10 mars, Comac et le cercle libéral LVSV organisaient un débat confrontant deux visions opposées de la société: le Libéralisme et le Marxisme. Environ 400 personnes ont assistés au débat entre Raoul Hedebouw (PVDA) et Egbert Lachaert (Open VLD) dans l’auditoire Max Weber.
Une chose est apparue évidente ce soir-là: le Libéralisme n'a pas de solution concrète pour résoudre la pauvreté, lutter contre le changement climatique et construire une véritable démocratie. Afin de pouvoir répondre à ces problématiques, nous devons nous tourner vers le Marxisme.

Le débat était modéré par Ana Van Liedekerke (rédactrice en chef du magazine étudiant Veto).

4 arguments pour l’annulation des demandes de remboursement des aides reçues

Hier dans la presse, la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny annonçait que des centaines d’étudiant.e.s précaires allaient devoir rembourser des bourses reçues il y a 2 ans. Avec le Décret Paysage, le critère de réussite pour l’octroi d’une bourse a en effet été remplacé par le critère de « finançabilité ». Des étudiant.e.s peuvent donc recevoir une bourse, et apprendre 2 ans plus tard qu’ils.elles sont reconnu.e.s comme « non-finançables »[*]. Voici 4 arguments qui démontrent que la ministre doit annuler les demandes de remboursement des aides reçues.

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