🤨 « Gardez le rythme », « ne vous découragez pas » nous dit Valérie Glatigny, ministre de l’Enseignement supérieur. Mais comment garder le rythme alors que pour 1 étudiant.e sur 2 les cours en ligne ne sont pas satisfaisants, que 1 étudiant.e sur 4 ne dispose pas d’un lieu calme pour étudier, que beaucoup ont perdu leur job étudiant et donc leur revenu et enfin qu’énormément d’étudiant.e.s sont dans une situation de détresse psychologique ?
❌ Organiser des examens sans prendre la mesure de la situation provoquerait l’échec de nombreux.ses étudiant.e.s et aggraverait les inégalités sociales (plus d’infos ici). Nous ne voulons pas d’une session de juin qui ressemble à Hunger Games où règne la loi du plus fort. La seule chose que des examens permettraient de certifier, c’est l’accroissement des inégalités causé par le confinement. Nous demandons à la ministre de remplacer les examens par des évaluations formatives.
👉 Concrètement :
- Chaque étudiant.e obtient minimum 10/20 lors de l’évaluation. Cela permet d’éviter un échec massif et le renforcement de la sélection sociale mais aussi aux enseignant.e.s de pouvoir évaluer où en sont les étudiant.e.s. Chaque étudiant.e peut également s’auto-évaluer avec cette approche.
- Des remédiations doivent être organisées cet été et le quadrimestre prochain afin de permettre à chaque étudiant.e de se mettre à niveau et de pouvoir suivre les cours l’année prochaine.
- Le cursus doit être réorganisé. Le quadrimestre prochain ne peut pas reprendre comme si les étudiant.e.s avaient pu suivre normalement les cours.
❓ Tu peux trouver les réponses sur les questions les plus fréquentes ici.
Avec cette proposition, Comac souhaite éviter un échec massif des étudiant.e.s tout en garantissant la qualité de l’enseignement à travers des remédiations et une réorganisation du cursus afin que chaque étudiant.e puisse réellement assimiler la matière.
Nous ne voulons pas d’une session de juin qui ressemble à Hunger Games où règne la loi du plus fort. Nous ne laisserons pas le sort en décider 🔥