Le coronavirus aggrave les inégalités dans l’enseignement supérieur

La crise du coronavirus met à l’épreuve notre système, le faisant révéler ses inégalités. Nous assistons à un triste spectacle ou les étudiant.e.s souffrent du confinement pendant que la ministre de l’Enseignement supérieur les encourage à augmenter leur effort pour garantir la qualité de l’enseignement.

Les étudiant.e.s ne sont pas corvéables et malléables, ils prennent la crise de plein fouet, les plus pauvres en souffrent particulièrement en cumulant handicaps économiques, sociaux et psychologiques. Il est urgent de se rendre compte de la situation et que notre gouvernement apporte une aide adéquate. La crise remet en question la vision politique qui guide notre système d’enseignement, nous devons proposer des pistes de solutions pour des universités et hautes écoles accessibles et de qualité qui permettent à tout le monde de réussir, peut importe son origine sociale.

Le coronavirus met à nu les inégalités et les creuse

«  Le mois de mars était sensé être mon plus gros mois de l'année... Celui qui m'aurait permis de sortir un peu la tête de l'eau, de payer le reste de ma dette envers l'unif, d'anticiper et de mettre un peu de côté pour les mois à venir, de m'acheter de nouvelles chaussures… Voilà où j'en suis pour l'instant, voilà à quoi j'en suis réduite, à ne pas savoir de quoi demain sera fait, à me demander si j'aurais toujours de l'argent pour me nourrir d'ici une semaine et surtout à me demander si j'aurais toujours un toit au-dessus de ma tête d'ici un mois. La précarité de la vie étudiante s'était déjà révélée pesante mais jamais à ce point-là.  » Emma M.

Ce témoignage jette une lumière crue sur la dure réalité d’un grand nombre d’étudiant.e.s : si la crise touche tout le monde, nous ne sommes pas tous égaux dans ses conséquences. Nous avons reçu de nombreux témoignages et appels à l’aide qui manifestent l’immense difficulté à laquelle les étudiant.e.s précaires doivent faire face. En effet, dans une société où une année d’étude supérieure coûte entre 8.000 et 12.000 euros[i], où 35% des étudiant.e.s jobbent pour pouvoir payer leurs études[ii], où les jobistes ont 43% de chances en plus d’échouer[iii], les mesures de confinements ont de lourdes conséquences. D’une part elles font perdre les jobs et donc leurs revenus aux étudiant.e.s, d’autre part elles font augmenter de 6,6%[iv] le prix de la vie, ce qui met au pied du mur 35% des étudiant.e.s francophones.

«  Actuellement je suis en période de confinement et je suis avec toute ma famille  : on vit dans une petite maison, on est cinq frères et sœurs avec mes deux parents et on a deux ordinateurs. Sur les deux ordinateurs il y en a un que mon père utilise tout le temps pour son travail, et donc, finalement, il n’en reste qu’un seul pour cinq enfants plus ma mère. Malheureusement, moi j’en ai besoin aussi tous les jours  ; sauf que ce n’est pas possible donc je prends énormément de retard pour mes études.  » Sirga D.

 En effet, comme le révèle le témoignage de Sirga[v], l’origine sociale des étudiant.e.s influence les conditions d’études. Déjà en temps normal les étudiant.e.s précaires sont défavorisé.e.s dans l’accès aux outils académiques tels qu’un ordinateur adapté, une bonne connexion internet, l’achat de livres[vi], ainsi que dans leurs conditions de vie, comme de vivre dans un minuscule kot, dans une collocation à 15, ou une trop forte promiscuité dans le logement familial qui ne permettent pas de bien se concentrer[vii]. Le confinement accentue ces phénomènes en privant les étudiant.e.s aux accès gratuits et nécessaires des bibliothèques, salles informatiques, auditoires et restaurants universitaires. Sans ressources ou aides pour pallier ces manques, le coronavirus continuera à creuser l’inégalité sociale en diminuant les chances de réussite des étudiant.e.s précaires selon les moyens de sa famille.

«  Aujourd’hui, suite au confinement, je rencontre un problème financier et me retrouve dans une situation précaire puisque j’avais un job étudiant au resto universitaire qui me permettait de gagner entre 400 et 600 euros par mois. Que je n’ai plus vu que les restos ont fermé. C’est très problématique pour moi parce que je suis complètement indépendante financièrement. Cet argent me permet donc de payer mon kot, mes soins de santé, ma mutuelle, l’université et tous les frais qui vont avec… J’espère que les autorités vont trouver une solution pour pallier ce problème qui met dans l’embarras énormément d’étudiant.e.s, parce que je ne suis pas la seule qui doive travailler pour payer ses études.  » - Lara

Ainsi, les étudiant.e.s déjà en difficulté financière en temps normal se retrouvent avec un poids supplémentaire sur les épaules. Comment faire pour se nourrir, se soigner, payer ses frais scolaire et quotidien, quand on a plus de revenu, et sans doute pas beaucoup d’économie ? Cette situation, en plus d’être matériellement difficile, engendre un stress énorme pour les étudiant.e.s. En temps normal, près d’un.e étudiant.e.s sur deux est soit en burn-out soit en détresse psychologique[1]. Le stress supplémentaire lié à l’incertitude du futur, aussi bien d’un point de vue scolaire que financier, ne va faire qu’empirer cette situation.

Ne nous trompons pas sur notre interrogation, ce n’est pas le confinement qui doit être remis en question : c’est une mesure nécessaire pour assurer la santé de tou.te.s ! Ce sont les logiques politiques qui guident notre enseignement supérieur que nous dénonçons, car le coronavirus n’a fait qu’approfondir des inégalités qui existaient déjà.

Belgique : championne des inégalités dans l’enseignement

La sélection sociale due à la précarité a des racines profondes, ancrées dans notre système d’enseignement obligatoire. Avec son système de filière et son marché scolaire, la Belgique est sur le podium des inégalités scolaires en Europe selon l’enquête PISA 2018[viii]. Le résultat est une polarisation entre les bonnes écoles pour les enfants aisés et les mauvaises écoles pour les enfants pauvres, ainsi qu’une orientation professionnalisante ou technique précoce pour ces derniers. Cela a une influence importante sur le taux de réussite dans l’enseignement supérieur : les statistiques nous montrent que les chances de réussite en BAC1 pour les élèves qui n’ont pas suivi la filière générale est 4x moins élevée. Elles diminuent également de 10 % pour les étudiant.e.s boursiers et de 30% pour les étudiant.e.s provenant d’une école d’un indice socio-économique plus bas. Ces chiffres ne démontrent pas que les enfants riches sont plus intelligents de naissance mais bien que c’est l’héritage culturel fortement déterminé par l’origine sociale et géographique et le fonctionnement du système d’enseignement qui déterminent les capacités intellectuelles et adaptatives nécessaire à la réussite d’un élève dans l’enseignement.[ix]

Toutes les études sur la précarité étudiante envoient des signaux d’alertes depuis de nombreuses années. De fait, le taux de risques de pauvreté chez les jeunes est en constante augmentation : de 15,3% en 2011 à 21,2% en 2016, et actuellement un.e étudiant.e sur dix[x] bénéficie d’un revenu d’intégration sociale auprès d’un CPAS. Cette précarité étudiante et cette dépendance au CPAS apportent de multiples handicaps à la réussite : entre autres les exigences de réussite sous peine de perdre leur revenu, la charge mentale et administrative des procédures, les contrôles et comptes rendu que les étudiant.e.s doivent rendre à leur assistant.e sociale, ou encore les exigences contractuelles de leur revenu d’intégration (PIIS) d’avoir un job afin de « renvoyer l’ascenseur » à la société qui lui donne de l’argent.

« L’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles est depuis plus de 25 ans déjà l’un des plus élitiste des pays développés : manifestement, il continuera encore longtemps à tenir cette pôle position. »
Renaud Maes

L’état actuel de l’ensemble de notre système éducatif n’est pas une fatalité, l’ARES souligne dans son rapport que la précarisation, la marchandisation et la sélection sociale sont le fruit des choix politiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces décisions sont guidées par une vision néolibérale de l’enseignement, dont les caractéristiques sont la recherche « le plus tôt possible » du chemin « de l’emploi » (comprenez le marché du travail), un ralentissement progressif de la « massification » universitaire entamée dans les années 60 et une discrimination des étudiant.e.s issu.e.s des classes dominées, selon Renaud Maes, professeur à l’ULB et rédacteur en chef de la Revue Nouvelle. Et ces projets n’ont pas attendu la pandémie pour être mis en place, comme en atteste l’augmentation du coût des études[xi] et le désinvestissement de l’état dans l’éducation. Réussir des études supérieures en Belgique n’est donc pas une réalité pour tout le monde, en fonction de la loterie de notre lieu de naissance et de la richesse de nos parents, nous sommes prédestiné.e.s à certains types d’étude, et donc à certaines carrières professionnelles. Cette reproduction systémique des inégalités sociales correspond à une logique de classe, en effet, les enfants d’ouvriers seront dirigé.e.s vers les métiers dits « manuels » tandis que les enfants de cadres auront la possibilité de faire des études de « haut niveau ».

[xii]

«  Les choix politiques en FWB ont conduit à un sous-financement voire à un « définancement » continu de l’enseignement supérieur.  »
Académie de recherche et d‘enseignement supérieur

 

« L’investissement de l’État pour l’éducation de son peuple est révélateur de la santé démocratique d’un pays. »

 « Garder le rythme » : le déni de Glatigny

Nous nous retrouvons donc dans une crise sans précédents, avec une précarisation matérielle et psychologique d’une énorme part d’étudiant.e.s. Face à ces problèmes, des mesures urgentes et nécessaires doivent être prises. Le 25 mars dernier, une plateforme de 14 organisations (dont la FEF et les Jeunes CSC) a réagi en lançant une pétition pour garantir les revenus des étudiant.e.s jobistes[xiii] grâce à un fond d’urgence fédéral exceptionnel. Cette mesure est en effet nécessaire quand nous savons que, en ne prenant en compte que les étudiant.e.s francophones, 164160[xiv] d’entre eux.elles ont un job et que 79.800 de ceux-ci en ont besoin pour payer leur minerval, leur nourriture et autres produits de première nécessité. Pour répondre à ce besoin, la plateforme estime que le gouvernement doit débloquer un fond d’aide mensuelle de 30 millions d’euros juste pour garantir les revenus des jobistes du pays[xv]. Actuellement, cette proposition est restée sans réponse du gouvernement Wilmès…

De son côté, la ministre de l’Enseignement supérieur Valérie Glatigny débloque 2,25 millions d’euros d’argent public pour l’aide sociale aux étudiant.e.s, en ce compris les jobistes. Concrètement, cela représente une aide de 14 euros par jobiste… Des mesurettes sans courage ni ambitions qui abandonnent les étudiant.e.s à leurs problèmes, mais nous ne sommes pas surpris.e.s. La préoccupation principale de la ministre est en effet de préserver le « rythme de l’enseignement », comme elle le rappelle à qui veut l’entendre depuis le début de la crise.

«  L’objectif premier doit rester de garantir l’acquisition des connaissances, compétences et aptitudes par les étudiant.e.s, sans pénaliser les étudiant.e.s ni les membres du personnel des établissements d’enseignement supérieur»[xvi]

«  L’enseignement à distance n'est pas idéal, mais c'est la seule solution qu'on puisse mettre en place pour garder le rythme et envoyer le message aux étudiant.e.s qu'il faut continuer à apprendre, même dans ces conditions difficiles . »[xvii]

Valérie Glatigny, ministre de l’Enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Il serait temps que notre ministre prenne en compte les réalités de terrain : entre les cours en ligne, la situation mortifère et confinée stressante, voire traumatisante, les nombreux problèmes techniques, la perte du contact pédagogique, la perte de l’accès aux outils académiques et l’accentuation des situations de précarité... il n’est plus possible d’apprendre et de garder la qualité d’enseignement dont on a l’habitude. Que ce soient les étudiant.e.s : « pour 1 étudiant.e universitaire sur 2, les moyens alternatifs mis en place ne sont pas satisfaisants. 25,91% ne disposent pas d’un lieu calme pour étudier »[xviii]. Ou les expert.e.s et académiques : « maintenir des sessions d’examens à visée certificative aboutirait à un déni des lacunes dans la formation et à une injustice grave : la seule chose que des évaluations permettraient de certifier, c’est l’accroissement des inégalités causé par le confinement. Le risque est de provoquer l’incompréhension, la colère et la démotivation des étudiant.e.s face au refus de reconnaître leurs conditions d’existence »[xix]. Si le gouvernement continue sur cette voie, il va renforcer les inégalités sociales, ce seront les étudiant.e.s qui devront supporter le poids de la crise et les plus précarisé.e.s d’entre eux.elles seront simplement sacrifié.e.s.

Nous devons lutter dès maintenant pour le droit à l’enseignement, pour des mesures politiques ambitieuses et courageuses qui répondent à l’ampleur des enjeux actuels. Que ce soit au niveau économique, matériel, psychologique ou social. C’est l’humain et la solidarité qui doit être au centre des préoccupations, particulièrement en ces temps difficiles. Nous devrons également continuer à lutter pour un changement d’horizon de l’enseignement en Belgique : la crise met à nu ces inégalités et en accentue les symptômes, cependant ce n’est pas une fatalité, défendons une politique qui vise l’égalité des chances plutôt que la sélection sociale.

Un enseignement supérieur de qualité pour tou.te.s

Cet article ne fait que donner un bref aperçu des nombreux problèmes liés à l’enseignement en Belgique. Cependant, si ces problèmes sont empirés et mit en exergue par la crise du coronavirus, ils ne lui sont pas propres. Sans changements politiques dans les prochaines semaines, une fois le confinement terminé, la vie normale reprendra son cours, les étudiant.e.s payeront le prix de cette crise et les inégalités seront plus fortes.

Ce ne sont pas les mesures sparadraps que l’on nous propose actuellement qui stopperont l’hémorragie de la précarité et des inégalités. Dans un premier temps, nous devons garantir que les étudiant.e.s ne soient pas pénalisé.e.s par la situation, que la préoccupation soit d’assurer l’intégrité physique et psychologique de chacun.e. Pour cela, voici deux points essentiels

  • En assurant un fonds d’aide qui assure une garantie de revenu à tous les étudiant.e.s qui ont perdu leur job afin de ne pas accentuer la précarité étudiante.
  • En revoyant dès maintenant notre façon d’aborder l’enseignement durant la crise. Accepter qu’il n’est pas possible de transmettre les mêmes savoirs à distance qu’en présentiel, prendre en compte que les étudiant.e.s précaires ont davantage de difficultés concernant l’accessibilité aux cours en ligne, ainsi que de tenir compte du stress que subissent les étudiant.e.s. La qualité d’enseignement ne pouvant être préservée, il faut adapter les évaluations, diminuer la matière d’examen et harmoniser les mesures à l’ensemble des établissements de l’enseignement supérieur.

«  Dans ces conditions, une évaluation ne serait pas le reflet des compétences transmises mais seulement des inégalités. C’est pourquoi il faut envisager différemment les évaluations et le suivit des cours à distance. On ne peut pas considérer la matière vue à distance comme acquise.  »

https://www.comac-etudiants.be/cinq_mesures_pour_garantir_la_r_ussite_des_tudiants

Dans un second temps, nous devons nous attaquer aux sources de la précarité et de l’inégalité dans l’enseignement supérieur avec un ambitieux plan de refinancement public de l’enseignement supérieur. Celui-ci permettra :

  • De réduire le coût des études en réduisant voire en annulant le montant du minerval et des frais liés au matériel académique.
  • D’augmenter le nombre de logements étudiants abordables, accessibles et de qualité que doivent proposer les universités et hautes écoles, ainsi que de rénover les logements existants.
  • D’augmenter le personnel pédagogique qui encadre et permet aux étudiant.e.s d’étudier dans les meilleures conditions possibles.
  • Mettre en place davantage de remédiations régulières pour aider les étudiant.e.s qui n’ont pas eu la chance d’acquérir tous les prérequis dans l’enseignement obligatoire.

Finissons sur cette question très pertinente de la FEF : « Pourquoi des étudiants, dont le premier travail devrait être d’étudier, se retrouvent à devoir travailler pour payer leurs études ou leur vie au quotidien ? ». En effet, les 60 crédits composant une année académique sont composés sur base d’un temps plein pour les réussir, affirmons et revendiquons que la place d’un.e étudiant.e est dans son université ou sa haute école et que son travail est d’étudier !

 

[1] https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-burn-out-touche-pres-d-un-etudiant-sur-deux?id=10294797

[i] https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_enseignement-superieur-une-annee-d-etude-coute-entre-8000-et-12-000-euros-selon-la-fef?id=10021285

[ii] https://www.lalibre.be/belgique/un-etudiant-jobiste-sur-deux-bosse-pour-payer-ses-etudes-59b695f4cd70fc627d768f66

[iii] Synthèse BDO

[iv] https://www.test-achats.be/famille-prive/supermarches/news/effet-coronavirus-prix-supermarches

[v] https://www.facebook.com/aglouvain/videos/219485452473702/

[vi] Les soucis majeurs des étudiant.e.s sont le manque d’espace adapté pour travailler (3/4 des réponses), les problèmes de connexion (1/3) ou d’ordinateur (1/5). Le chercheur identifie deux profils à risques : les jeunes qui vivent chez leurs parents dans des familles nombreuses de milieux défavorisés, et les adultes en reprise d’étude avec une charge de famille. « Il y a donc un biais de classe sociale, mais aussi de genre. Les mères célibataires qui reprennent des études sont celles qui vont le plus déguster », prévient Renaud Maes.

https://plus.lesoir.be/292252/article/2020-04-03/coronavirus-les-etudiants-nagent-dans-lincertitude?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Dlastyear%26sort%3Ddate%2520desc%26word%3Dblogie&fbclid=IwAR3NWWAMmdTMLqrmjDQR6a8M2COvdGnvjaCKLeWei8DSqF-WiZkdGo5BqwU

[vii] « Les très privilégiés trouvaient à la maison un environnement d’étude plus agréable que le contexte de l’université, sans la distraction des copains. A l’inverse, les étudiants en situation précaire rapportaient des problèmes d’accès au matériel et à des lieux d’étude adaptés. Ils trouvaient donc refuge dans les bibliothèques qui, aujourd’hui, sont fermées. »

https://plus.lesoir.be/292252/article/2020-04-03/coronavirus-les-etudiants-nagent-dans-lincertitude?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Dlastyear%26sort%3Ddate%2520desc%26word%3Dblogie&fbclid=IwAR3NWWAMmdTMLqrmjDQR6a8M2COvdGnvjaCKLeWei8DSqF-WiZkdGo5BqwU

[viii] http://www.skolo.org/2019/12/09/inegalites-segregations-marche-scolaire-petites-lecons-de-pisa-2018/

[ix] https://lavamedia.be/fr/une-ecole-pour-les-riches-plus-intelligents/

[x] Chiffres de 2017

[xi] Évolution du prix du minerval 25% de plus que l’inflation, augmentation des prix des loyers,

[xii] ARES https://www.ares-ac.be/images/publications/etudes/ARES-Horizon-2030-Rapport-College-experts-2017.pdf p. 17

[xiii]  http://www.jeunes-csc.be/news-actu/covid-19-petition-pour-garantir-les-revenus-des-jobistes

[xiv] https://www.ares-ac.be/fr/statistiques 72% du total des étudiants ont un job dont 50% de ceux-ci pour payer leurs études.

[xv]  http://www.jeunes-csc.be/communiques-news/covid-19-premiere-victoire-pour-les-jobistes

[xvi] https://www.sudinfo.be/id175626/article/2020-03-24/coronavirus-une-decision-concertee-et-non-precipitee-sur-la-fin-de-lannee

[xvii]  https://www.rtbf.be/info/societe/detail_on-etudie-la-possibilite-de-prolonger-l-annee-academique-en-juillet?id=10470657

[xviii] http://fef.be/wp-content/uploads/2020/03/fef_resultat_enquete_covid19_OK_site.pdf?fbclid=IwAR3dfysnmdIZsvUB2pS_ss2FRk7HurSi2BoK9_za0anSL_RNMcvC6UVBFgM

[xix] https://m.facebook.com/notes/philosophie-uli%C3%A8ge/continuit%C3%A9-p%C3%A9dagogique-et-d%C3%A9confinement-des-universit%C3%A9s/1114494805597296/


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