Un bon examen et pourtant un échec : Comac dit stop aux examens qui détournent la réussite à 10/20
Ça fait presque un an qu’avec Comac, nous recevons des témoignages d’étudiant.e.s qui ont des examens détournant le seuil de réussite fixé à 10/20. Alors que nous avons déjà récolté plus de 300 témoignages, la ministre de l’enseignement Valérie Glatigny (MR) continue de nier l’existence de cette pratique. Pourtant, les modalités d’évaluation injustes sont bien réelles. Il suffit d’aller parler à 10 étudiant.e.s pour vite s’en rendre compte…
Ces modalités qui ne respectent pas le décret Paysage doivent cesser. Elles sont la conséquence du sous-financement structurel de l’enseignement supérieur depuis la fin des années 1990. Elles traduisent la vision élitiste des politiques menées par la ministre. C’est pourquoi nous exigeons un refinancement de l'enseignement supérieur à la hauteur de ses besoins. Le 22 juin, nous irons déposer à la ministre les centaines de témoignages reçus pour nous faire entendre !
Lire plusBloque collective - Pâques 2022
Tu ne sais pas par quel chemin te lancer à la conquête de tes syllabus ? Tu en as marre d'étudier tout.e seul.e et de succomber aux nombreuses tentations ? Tu désires étudier en groupe dans une ambiance agréable et prendre collectivement le stress à bras le corps ? Ça te plairait de rencontrer d'autres jeunes qui étudient la même chose que toi ? Tu aimerais être chouchouté.e par une équipe cuisine du tonnerre pendant cette période difficile. Tout cela est possible... à la bloque collective !
Alors que l’enseignement en Belgique fait partie des plus inégalitaires en Europe et que le taux d’échec en 1ère année atteint 60 %, la responsabilité est de plus en plus mise sur l’individu. Au lieu de mieux et de plus encadrer les étudiants, c’est vers plus de sélection qu’on se dirige. Au lieu du « chacun pour soi et chacun ses problèmes », Comac défend avec la bloque collective « Etudier ensemble pour réussir ensemble ». La bloque collective offre un environnement relaxant pour étudier, où on mange bien et avec d’autres étudiant.e.s pour s’entraider et s’encourager.
Les 4 atouts de la bloque collective
L'efficacité grâce à un bon horaire d’étude
Il est difficile de s'imposer à soi-même une discipline, difficile de se lever tôt, de garder un horaire régulier, de ne pas prendre des pauses trop longues... À la bloque collective, nous nous levons tous en même temps, nous prenons nos pauses et repas tou.te.s ensemble. Grâce à la régularité du groupe, il est plus facile d'étudier efficacement 8 heures pleines par jour.
Le stress, non merci
La bloque collective permet réellement de se détendre durant les pauses : discussions, sport, promenades... Bref, toute autre chose que de regarder des séries ou de tourner en rond dans son kot. Les pauses collectives permettent qu'une très grande partie du stress disparaisse.
La solidarité
Pendant la semaine, on rencontre souvent des jeunes de notre branche ou d'une année supérieure et qui peuvent nous aider en cas de difficultés. En affrontant ensemble la matière, la tâche a toujours l'air moins rude!
L'environnement
En étudiant dans un cadre agréable, en pension complète, on peut vraiment se concentrer à fond sur ses cours, sans être tenté.e.s de faire des pauses interminables ou de prendre de grandes résolutions comme ranger sa chambre dans les moindres détails !
Programme : à quoi ressemble une journée de bloque ?
07h30: Réveil collectif.
08h00: Le petit déj’ est servi.
09h00: Première bloque d'étude.
10h30: On s'arrête! Pause pour se rafraichir le cerveau...
10h45: On reprend pour un 2ebloc d'étude.
12h30: On s’arrête pour déguster une bonne soupe !
13h00: Dernière bloc d'étude de la matinée.
13h45: À table !
15h00: Après un bon repas, on s’y remet.
16h30: Première pause de l'après-midi, le temps d'une petite ballade…
17h00: On recommence à étudier.
18h30: Dernière pause avant d'attaquer la dernière heure d'étude !
18h45: On s'accroche, plus qu'une heure à étudier.
19h45: Félicitations ! Nous avons étudié 8 heures ! C’est l’heure du repas.
21h00: Ceux et celles qui le désirent peuvent continuer à étudier pendant que les autres peuvent regarder un film, discuter, se rencontrer, participer aux activités ou simplement aller dormir tôt pour être en forme.
Informations pratiques
Quand se passe la bloque collective ?
La bloque a lieu pendant les vacances de Pâques, du lundi 11 au samedi 16 avril. Nous arrivons le premier jour début d’après-midi, ce qui nous laisse encore environ 4-5 heures d’étude pour le premier jour. Après cela, nous entamons 4 journées intensives avec minimum 8h d’étude par jour. Le dernier soir, on fait la fête et on se détend après une bloque intensive. Et le dernier jour, on range le matin avant de rentrer chez nous.
Où se passe la bloque collective ?
Chaque année, nous organisons plusieurs bloques collectives afin de permettre aux étudiants des différentes grandes villes étudiantes d'y avoir accès. Attention, elles n’ont pas toutes lieu au même endroit. En fonction de la ville où tu étudies, une bloque t'est désignée afin que tu sois avec d’autres étudiant.e.s de ton université ou de ton école.
Prix
80€ comprenant le logement et tous les repas. Il faudra aussi compter un budget pour les transports (entre 10 et 15€). Nous mettons également en place une "caisse de solidarité" pour que les étudiant.e.s qui ont les moyens de donner 5€, 10€ou 15€ en plus puissent permettre à d'autres étudiant.e.s qui n'en ont pas les moyens de participer à la bloque collective.
Inscriptions
Les inscriptions se font via ce formulaire. Attention, elles ne sont validées qu’après avoir versé les frais de participation sur le compte BE15 0017 4374 2930 avec comme communication: "Bloque collective + ville d'étude + nom et prénom". Deadline le 31 mars.
Contact
Pour toute question, tu peux nous contacter via les réseaux sociaux de Comac ou contacter Cloë Machuelle (0473 76 74 99)
Pétition : stop aux violences sexuelles et sexistes sur les campus !
Les hautes-écoles et les universités doivent être des lieux sûrs. Les agressions sexuelles, les abus de pouvoir, le sexisme et l'omerta n'y ont pas leur place. Les victimes doivent être crues et les coupables sanctionnés. Retrouve notre vision en détail en cliquant ici.
Nous exigeons :
- Un dispositif de signalement externe indépendant et un comité disciplinaire externe dans chaque établissement d'enseignement supérieur.
- Une cellule d'aide dans chaque établissement d'enseignement supérieur, comprenant un soutien médical, psychologique et juridique pour les victimes.
- Une campagne de prévention contre les comportements abusifs et la violence sexuelle parmi les étudiants et le personnel.
“Victime on te croit, agresseur on te voit !” - Stop aux violences sexuelles et sexistes sur les campus !
Les campus des hautes-écoles et des universités doivent être des lieux où l'abus de pouvoir et les agressions sexuelles n'ont pas leur place. Les victimes doivent être crues et les coupables sanctionnés. C'est pourquoi Comac exige que chaque université et chaque école supérieure disposent d'un dispositif de signalement des agressions, externe et indépendant ; d'une cellule de prise en charge des victimes ; ainsi d'une campagne de prévention contre la violence sexuelle et le sexisme. Il ne peut y avoir une victime de plus. La ministre de l'enseignement supérieur Valérie Glatigny doit prendre des mesures à ce sujet de toute urgence. Signe notre pétition ICI !
Lire plusRéussite à 10/20 : l'UCLouvain et la ministre Glatigny continuent de nier la réalité
La ministre Glatigny et la direction de l’UCLouvain continuent de démentir l’existence de modalités d’examen qui contournent le Décret Paysage et sa règle qui fixe la réussite à 10/20. Il existe pourtant des preuves concrètes (voir ci-dessous) que ces pratiques sont toujours bien d’actualité. Pour Comac, ces modalités constituent une forme de sélection déguisée.
Lire plusPétition : Glatigny doit garantir à chaque étudiant·e une place pour son blocus
Les infrastructures actuelles dans les universités et les hautes écoles ne suffisent pas pour garantir à chacun·e une place pour étudier dans de bonnes conditions. Et la situation est encore aggravée par la crise covid. Il y a pourtant plusieurs raisons qui rendent essentiel de garantir à chaque étudiant·e une place pour pouvoir étudier dans des conditions qui permettent et favorisent la réussite.
1. Étudier ensemble, c'est réussir ensemble. Partager ses cours, se retrouver pour étudier, s’entraider pour les cours difficiles, … ce sont autant de clés pour une session réussie.
2. Les étudiant·e·s sont de plus en plus sous pression psychologique et un tiers présente des symptômes anxieux sévères. Nous permettre de nous retrouver pour étudier, tout en respectant les gestes barrières, c’est une manière concrète de lutter contre la solitude.
3. 1 étudiant·e sur 4 n’a pas d’espace adéquat pour étudier à domicile. Le retour à l’enseignement hybride dans le secondaire fait qu’il y a encore moins d’espace pour les familles qui vivent dans un logement exigu.
Si les bibliothèques restent ouvertes pour étudier, elles sont insuffisantes pour accueillir tout le monde, particulièrement dans les Hautes Écoles.
Comac demande à la ministre Glatigny de mettre des salles d’étude à disposition des étudiant·e·s durant tout décembre et janvier, et sur chaque campus.
Le gouvernement doit prendre des initiatives en concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur mais aussi les secteurs culturels, horeca et les villes et communes. Des initiatives existent déjà dans certaines villes. Si c’est possible sur un campus, pourquoi ne pas l’organiser partout ? Signe la pétition pour soutenir cette revendication 👇
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La majorité MR-PS-Ecolo a rejeté la proposition du PTB et de Comac de garantir la finançabilité pour l'an prochain, comme ça avait été gagné par le mouvement étudiant l'année dernière et comme les étudiant·e·s flamand·e·s l'ont aussi gagné en début d'année. Toutes les enquêtes réalisées auprès des étudiant·e·s ces derniers mois montrent pourtant que le décrochage touche des milliers d'entre nous, en particulier les plus précaires. Il faut des perspectives pour ces étudiant·e·s. Après une année marathon de cours en ligne, va-t-on acter et accepter l’aggravation des inégalités dans notre enseignement déjà très inégalitaire ou au contraire la combattre avec une mesure spécifique qui permettra d’éviter à des étudiant·e·s de devoir arrêter à terme leurs études ?
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La précarité étudiante est un problème de société. Pour y pallier, 80% des étudiants demandent une diminution du minerval, la ministre et la majorité PS-MR-Ecolo s’y opposent et répondent qu’il vaut mieux des « mesures ciblées ». Mais quelle vision se cache derrière cet argument maintes fois répété par Valérie Glatigny ?
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Depuis le début de la crise, les actes et les choix du gouvernement révèlent plus que jamais leur vision de la société et de l'enseignement. Les lobbys économiques mènent la danse et notre vie sociale continue d’en faire les frais. La précarité et le mal-être des étudiant·e·s sont constamment sous-estimés, voire normalisés. Et la seule réponse au décrochage scolaire est de nous dire de “garder le rythme”. Depuis des semaines les étudiant·e·s se mobilisent et rejettent un confinement intenable et injuste. A Mons, Louvain-la-Neuve, Bruxelles, Namur, les cris de révolte sont les mêmes : “On n’en peut plus et on continuera à se faire entendre”.
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Le quadrimestre entier a ressemblé à un long marathon de réunion sur Teams. L’isolement social, les cours en ligne, les difficultés financières sont autant de facteurs qui engendrent du stress et des problèmes de santé mentale. Toutes les enquêtes réalisées auprès des étudiants ces derniers mois montrent que le décrochage touche des milliers d'entre nous. Des problèmes invisibles mais aux conséquences dévastatrices.
Valérie Glatigny, ministre de l’enseignement supérieur, a enfin reconnu les problèmes que nous vivons en tant qu’étudiant.e.s. Elle doit maintenant en faire une priorité et garantir la finançabilité pour toutes et tous l’année prochaine, comme les étudiant.e.s l'ont déjà obtenu pour cette année 2020-2021. Aucun.e étudiant.e ne devrait avoir à arrêter ses études en raison de la crise et de la situation exceptionnelle que nous vivons.
Signe la pétition pour que chaque étudiant.e puisse se réinscrire l’année prochaine !