Du 1er au 12 novembre, les dirigeant·e·s de 196 pays se rassembleront à Glasgow en Écosse pour la COP 26, la conférence annuelle sur le climat organisée par les Nations Unies. C’est le moment de leur rappeler que les grandes multinationales polluantes détruisent notre planète depuis bien trop longtemps. C’est pourquoi Comac organise un voyage à Glasgow pour se mettre en action et faire entendre notre voix. Save the climate, go to Glasgow !
Chaque année les dirigeant·e·s du monde entier se rassemblent pour discuter de leurs plans de lutte contre le réchauffement climatique. Cette année aura lieu à Glasgow la 26ème conférence climatique (COP 26), organisée par les Nations Unies. Il y a 6 ans, tous les pays (qui ont participé à la COP) ont promis avec l’accord climatique de Paris de réduire leurs émissions, afin de rester en dessous de 2°C, ou encore mieux, 1,5°C de réchauffement. Durant cette conférence climatique, les pays devront montrer ce qui a déjà été accompli. D’après l’ONU, les promesses faites à Paris n’ont pas tenues : les pays doivent au moins faire le double pour respecter leurs objectifs.
Mais nous n’avons plus de temps à perdre. D’après le dernier rapport du GIEC, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le changement climatique s’accélère et s’intensifie. On l’a vu cet été avec les inondations en Belgique et en Allemagne, les feux de forêt en Grèce, en Turquie et en Californie, les extrêmes vagues de chaleur au Canada et au Japon, … Aucune région n’a été épargnée par les conséquences. Mais d’après le rapport il n‘est pas du tout encore trop tard. Chaque mesure que nous prenons maintenant influencera le climat dans lequel nous vivrons demain.
“L’humain pollue”, mais de qui parle-t-on ?
D’après le GIEC, la preuve scientifique de la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique est plus claire et plus indiscutable que jamais. La question est bien sûr : de qui parle-t-on ? D’après une étude du PTB, 5 multinationales dans notre pays sont responsables de presque autant d’émissions que tous les ménages belges réunis. Si on prend les statistiques au niveau mondial, 100 multinationales émettent 71% des gaz à effet de serre.
Pour ne pas dépasser les 1,5°C de réchauffement, nous devons réduire les émissions de moitié en 10 ans et atteindre presque zéro émission en 25 ans. Cela veut dire que nous devons obliger les gros pollueurs à réduire leurs émissions. C’est possible en imposant des normes d’émissions contraignantes, comme celles qui ont été fixées dans le passé pour prévenir les pluies acides et les trous dans la couche d’ozone. Ces normes doivent être calculées par secteur et par entreprise, afin de tenir compte des particularités techniques. De cette façon, nous les obligeons à adapter leurs processus de production pour le rendre neutre en carbone.
Il est temps pour un plan ambitieux
En outre, il nous faut un plan basé sur les besoins de l’humain et de la nature au lieu de ceux du profit des gros pollueurs. Pour être neutre en carbone d’ici 2050, nous devons réduire nos émissions de 65% d’ici 2030. Nous devons absolument verdir notre consommation d’énergie pour rendre la production et le transport neutre en carbone. Les possibilités techniques pour le réaliser existent. Cependant, si nous devons attendre que ce soit plus rentable que les combustibles fossiles pour les multinationales, il sera trop tard.
C’est pour ça que le gouvernement doit prendre lui-même les choses en main. Il faut un plan pour réaliser les investissements massifs nécessaires dans les énergies vertes, les économies d'énergie par l'isolation, les transports publics. Aux États-Unis, Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortezi proposent quelque chose de similaire avec leur Green New Deal. En Belgique, le PTB propose le plan Prométhée.
Save the climate, go to Glasgow
Le signal qu’on doit donner à Glasgow est clair. Nous ne pouvons pas arrêter le réchauffement climatique sans s’attaquer aux plus gros pollueurs, les multinationales. C’est pour ça que nous t’invitons à venir avec Comac à Glasgow: inscris toi ici !