Sander Claessens reprend le flambeau à Comac

Sander Claessens (à gauche sur la photo) est le nouveau président de Comac, le mouvement étudiant du PTB. Il a été élu à l'unanimité par la direction nationale et reprend le flambeau de Max Vancauwenberge, qui a dirigé l'organisation pendant plus de trois ans. Octave Daube (à droite sur la photo) a été élu vice-président. « La crise énergétique et l'inflation renforcent encore les inégalités et la nature de classe de l'enseignement supérieur. Plus que jamais, nous nous battons avec Comac pour un enseignement supérieur démocratique afin que les étudiants ne paient pas pour la crise », a déclaré Sander.

Max Vancauwenberge quitte sa fonction de président après plus de trois ans. « Les crises successives telles que la pandémie, la crise climatique et la crise énergétique actuelle montrent que le système capitaliste ne nous offre pas d'avenir. De plus en plus d'étudiants s'engagent pour une société différente », a déclaré Max, « ce qui montre l'importance d'une organisation comme Comac ». « Avec toute l'équipe, nous avons décidé que c'était le bon moment pour passer le flambeau. Mais pour moi, cela ne s'arrête pas là : je vais poursuivre mon engagement auprès du PTB », conclut Max.

Sander Claessens et Octave Daube poursuivront le travail avec encore plus d'ambition. « Les crises actuelles de la société ont une cause commune : notre système capitaliste, où le profit prime sur tout le reste. C'est pourquoi il faut s'organiser, avec une organisation comme Comac », explique Sander Claessens. « Toute personne qui souhaite se battre pour une meilleure société est la bienvenue parmi nous. Nous défendons une société différente, un socialisme 2.0. Une société où les personnes et la planète sont au centre. »

Cette année universitaire, Comac se bat contre la hausse des prix de l'énergie et son impact sur les étudiants et l'enseignement supérieur. « Les étudiants ressentent également la hausse des prix : les kots sont impayables, les restaurants étudiants sont de plus en plus chers, les universités baissent le chauffage dans les auditoires et les salles de classe », explique Octave Daube. « De plus, de nombreux étudiants doivent travailler encore plus pour joindre les deux bouts. Ils n’ont plus le temps d’étudier. Les inégalités et les différences de classe dans l'enseignement supérieur ne feront qu'augmenter », ajoute Sander Claessens. « La crise n'est pas la même pour tous : les étudiants sont laissés pour compte alors que les multinationales de l'énergie comme Engie réalisent des milliards de surprofits. Nous devons bloquer les prix comme en France et faire payer Engie. Nous ferons campagne autour de cela jusqu'à ce qu’on soit entendus », conclut Sander.

Veux-tu changer le monde ?