Pour un plan contre la précarité étudiante à LLN

À Louvain-la-Neuve, c’est chaque semaine près de 200 étudiant·e·s qui font la file pour bénéficier d’un des colis alimentaires distribués gratuitement par Comac et ainsi pouvoir étudier le ventre plein. Les initiatives temporaires de solidarité sont essentielles, mais l’université et la commune doivent agir et mettre en place un plan concret de lutte contre la précarité étudiante. Si des aides, notamment mises en place par l’UCLouvain et la commune, existent déjà, elles ne répondent pas à hauteur de l'urgence. En nous basant sur un travail de terrain de maintenant plus de deux mois, nous proposons trois mesures qui rencontrent les préoccupations des étudiantes et des étudiants :

1) En finir avec la précarité menstruelle : nous demandons l’accès aux protections menstruelles gratuites via des distributeurs dans les établissements de l’enseignement supérieur. Selon l’étude de l’ANESF, 1 personne sur 10 fabrique elle-même ses protections hygiéniques. Des projets pilotes de gratuité ont déjà été mis en place à Gand et en Écosse. Cette mesure permettrait aux personnes menstruées de ne pas devoir faire face à un dilemme entre se nourrir et acheter des protections hygiéniques pendant leurs règles. 

2) Suspendre la taxe séjour : de nombreux jeunes ont de plus en plus de mal à payer le loyer de leur kot, tandis que la taxe de séjour à Ottignies n’a fait qu’augmenter ces dernières années, passant de 90€ à 150€ en 2010, puis à 160€ en 2016, elle est aujourd’hui située à 200€. Cette suspension de la taxe séjour serait gage de la solidarité face à la fragilité financière que les étudiant·e·s traversent à l’heure actuelle.

3) Le plat malin à 1€ : la distribution des colis solidaires montre à quel point la question de l’alimentation est un grave problème pour les étudiant·e·s en situation précaire. Le plat malin est une excellente manière d’aider les étudiant·e·s à manger à leur faim, peu importe la taille de leur porte-monnaie. Cependant, son prix, qui devait rester fixe à 3€, est monté pour atteindre les 3,35€, et ce malgré une forte mobilisation étudiante à l’encontre de ce projet. Nous proposons de nous baser sur le modèle français qui propose à des étudiant·e·s de bénéficier de deux repas par jour à 1€. Pour que chacun·e puisse étudier le ventre plein.

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