Pour l'extension du chômage temporaire aux étudiant·e·s jobistes
Plusieurs organisations politiques et syndicales, dont Comac, revendiquent l'extension du chômage temporaire aux jobistes.
Lire plus[Pétition] Étudiant·e·s oublié·e·s : on sonne l'alarme
La ministre de l'enseignement supérieur Valérie Glatigny déclarait en octobre qu'elle "avait peur de perdre des étudiants" avec la crise. Madame la ministre, votre crainte se réalise et vous portez une lourde responsabilité.
Nous nous sentons oublié·e·s par les gouvernements. Aucune mesure sérieuse n'est prise pour nous aider financièrement alors que nous avons perdu des revenus et nos familles aussi.
Nous sommes laissé·e·s à nous-mêmes face aux cours et travaux en ligne alors qu'il n'y a plus de rythme scolaire ou de contacts sociaux qui facilitent l'entraide et la réussite. Beaucoup d'entre nous sont largué·e·s.
Seul·e·s face à notre écran d'ordinateur, nous nous sentons dépassé·e·s par les événements. Suivre les cours, voir notre compte en banque se vider, ce sont des sources de stress auxquelles nous devons faire face presque seul·e·s.
Le monde politique doit entendre les étudiant·e·s. Nous nous sentons oublié·e·s et nous sonnons l'alarme :
- Aidez-nous financièrement, nous en avons besoin souvent pour les frais les plus élémentaires comme la nourriture et la santé
- Soutenez-nous avec du personnel psy en suffisance dans les établissements
- Informez-nous correctement pour les cours, avec des supports adéquats et des modalités d'examens claires
- Garantissez notre finançabilité pour toute la durée de la crise, et financez les établissements dans ce but
5 mesures pour qu’aucun·e étudiant·e ne paye la crise
Fin octobre, l’enseignement supérieur passait à nouveau en confinement. Avec cette deuxième vague, les problèmes d’argent, de stress et de cours s’empirent. Alors que pendant la 1ère vague, la ministre de l’enseignement supérieur Valérie Glatigny appelait surtout les étudiant·e·s à “garder le rythme”, il est maintenant temps qu’elle prenne les mesures nécessaires pour qu’aucun·e étudiant·e ne paye la crise. Comac en propose cinq.
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